31 juillet 2009

78. Bouille bredouille et danse folle

Vous savez quoi? Prout! Prout et encore prout! Je viens d'apprendre que le FÂÂÂMEUX papier manquant des douanes ne peut s'obtenir qu'à Cusco, lieu d'origine de la moto... à 650 kilomètres d'ici. Je suis aussi vert de colère que Hulk, aussi imbibé de sueurs froides que Bob l'Éponge et aussi mauve de honte que Tinky Winky.


Comment ont-ils pu oser me faire ça à moi, Harry Kougioumoutzakis?!? Comment ai-je pu être aussi naïf et insouciant?!? Pourquoi toutes ces pirouettes administratives n'arrivent qu'à moi?!!! Elle est où cette bénédiction divine quand on en a vraiment besoin? Hein? Hein? Hein? La bouille bredouille et le casque bas, je me résigne à rebrousser chemin, un point c'est tout.

Avec sept longues heures de route devant moi, je regarde haut dans le ciel et constate un soleil brillant de tous ses éclats. Chaque kilomètre qui passe me redonne peu à peu le sourire, car les paysages sont des plus enchanteurs. Ça fait différent de la grisaille d'il y a 3 jours, à l'aller. J'aurais bien aimé vous montrer de superbes images, mais malgré la présence solaire, il fait toujours un froid intense et ma caméra congelée refuse systématiquement d'obéir à son bouton ON.

Finalement de retour à Cusco, je me dirige directement à l'hôtel où j'ai logé près de 2 mois. Sans crier gare, je fais ronronner ma moto jusqu'au lobby. Bouche bée tout le personnel me saute un à un dans les bras. Harry!!! Que te paso??? Porqué regrasaste? Ils ne s'en peuvent plus et je m'enhivre de toute cette énergie positive. Quelque chose me dit qu'ils se sont ennuyés de moi... et moi d'eux.


Ici, comme toute excuse est bonne pour fêter, Zenaida, Miguel, Joel et Carmen s'empressent de m'organier une sortie nocturne typiquement cusquénienne. Même à bout de forces et exténué par le voyage, je ne peux refuser, car j'en ai bien besoin.

La nuit durant, on dance, on danse et on danse sur les rythmes endiablés du regetton, de la salsa, de la bachatta, du pop, de la trans et du house. Je danse fiévreusement et passionnément jusqu'à ma dernière calorie. Quel exutoire! Yeah baby!!! Bien entendu, mes hôtes se meurent de rire devant mes aptitudes artistiques.

29 juillet 2009

77. On l'appelera...

À court d'inspiration, je vous ai sondés il y a quelques temps afin d'obtenir des suggestions de surnoms pour cette nouvelle moto sudaméricaine. Je sens votre impatience. Alors voici...

Vous m'avez gentiment suggéré Quchi, Chaska, Rojita, Belleza, Sueno, Félina et Pepette. Tous ces surnoms sont en effet dignes de ma moto. Un GROS merci à tous, mais je viens tout juste d'avoir une idée du tonnerre! Je l'appellerai Calou, en l'honneur de ma soeur aînée Carole. Voyez-vous, ma soeurette est au prise avec la Sclérose en Plaques, un terrible fléau qui s'attaque au système nerveux et depuis, marcher est devenu pour elle un défi de chaque instant.

Ma chère soeur Calou, avec cette dédicace, je t'emmène avec moi à travers les plus beaux pays au monde, de la Bolivie à l'Argentine, en passant par le Paraguay, l'Uruguay et le Chili. Ensemble, nous traverseront autant de paysages spectaculaires que d'obstacles éprouvants. Ensemble, nous irons droit devant, là où la route nous mènera, là où nous attend une myriade d'aventures palpitantes.

Alors Calou, tu viens?



28 juillet 2009

76. Holy chnoutte!

Incroyable! Je suis sur le derrière.

Ce matin, en prenant un café, je lis sur Internet que la région par laquelle je m'apprêtais à traverser en Bolivie a été frappée par de fortes chuttes de neiges. 45 à 80 cm!!! Du jamais vu!

Est-ce le destin, la chance ou bien la bénédiction divine reçue en quittant le Guatemala il y a quelques mois?

27 juillet 2009

75. Vroum vroum vroum, sur mon ti-bicycle...

♪ Vroum vroum vroum, sur mon ti-bicycle, ♪
♪ Vroum vroum vroum, je prends bien mon temps, ♪
♪ Vroum vroum vroum, sur mon ti-bicycle, ♪
♪ Vroum vroum vroum, je vivrai longtemps... ♪

Vous connaissez la chanson? C'est celle qui raisonnait dans mon casque en quittant la ville de Puno aujourd'hui. La moto solidement chargée à l'arrière, je mords à grandes dents dans les 200 kilomètres qui me séparent de la Bolivie. J'ai très hâte de découvrir ce mystérieux pays.

Y fait frette. Non, non: il fait extrêmement frette. Au fur et à mesure que je monte en altitude vers les 3850 mètres, je dois lutter contre le froid mordant, le vent fouettant, la pluie intermittente et la fatigue envahissante. Je suis habillé d'à peu près tout ce que je possède. Sept couches me séparent du monde extérieur: sous-vêtements, trois t-shirts, un polar, un manteau de duvet, et la cerise sur le gâteau, un imperméable. Heureusement, mon réservoir d'essence ne me permet qu'une autonomie de 115 kilomètres et me force à faire une pause essence-pipi-snack-chaleur à chaque heure.

À mon premier arrêt, le garagiste m'indique que je viens tout juste de manquer une superbe chute de neige. De la NEIGE!?!?!?!?! Sachez que vous êtes chanceux qu'il ne fait que pleuvoir au Québec. Que j'en pogne un en train de se plaindre...je vais l'asseoir sur le siège arrière de ma moto illico presto! Le coté positif, c'est que tout autour de moi est recouvert ici et là de plaques de blanc, sauf la chaussée, heureusement. C'est magnifique. Bientôt, je contourne le Lac Titicaca, l'un des plus haut au monde. Malgré les nuages menaçants au loin, le paysage est spectaculaire.

Soudain, au tournant d'une courbe, je dois m'arrête brusquement: brake a bras (!), freinage d'urgence et manoeuvres d'évitement de justesse. Devant moi, deux camions sont entrés en collision frontale. La police me donne le bilan: 2 morts et un blessé grave. Instinctivement, je ralentis...


Enfin, j'aperçois au loin la frontière de Copacabana, en Bolivie. Tout pimpant (et grelottant), je me dirige vers le bureau d'immigration, puis celui de la police nationale où j'obtiens les étampes réglementaires dans mon passeport. Aux douanes, on m'arrête:

Lui: Buenas tardes, papiers s'il-vous-plaît.
Moi: Voilà monsieur (avec le plus brillant sourire).
Lui: Hum...
Lui: Le falta un papel señor. (Il vous manque un papier monsieur).
Moi: Ah...où donc puis-je l'obtenir?
Lui: Seulement à Puno, señor.
Moi: !&@!&@!!!! De kes? What the fuck? Puto! Cerote!!!

Non, mais ça va pas la tête?!? Pas question que je rebrousse chemin! Je suis si près!!! Mais, qui suis-je pour obstiner un douanier. Après Dieu et Obama, ce sont eux qui ont le plus de pouvoir ici. Refusant de capituler, je jette un coup d'oeil à ma carte routière et note un autre poste douanier à 60 km d'ici. Allez hop, je tente ma chance.

Six doigts gelés plus tard, j'arrive à l'autre poste frontalier. Je passe directement aux douanes. Ici, rien ne fait, c'est pire encore. Ni sourire radiant, ni implorations, ni doigts gelés n'attire leur pitié. Je dois me résigner à retourner à Puno...je ne passe pas Go et ne réclame pas 200.


Je regarde l'heure, fais un calcul rapide et constate que le soleil se couchera dans moins de 2 heures, à peine le temps qu'il faut pour rebrousser chemin. Ici, il est plutôt suicidaire de conduire la nuit. J'enclenche donc la première vitesse et file sur la route, pourchassant le soleil couchant.


Couchant...

Et couchant...


Une heure et quarante-cinq minutes plus tard, je m'accroche au dernier rayon de soleil, mais trop tard, j'ai encore de longues minutes de route devant moi... La visibilité étant réduite, j'évite un trou gigantesque, un lama, un troupeau de mouton, un chien, un boeuf, bref, toute la basse-cour y est passée. Il ne manque plus que le cochon, mais celui-là, je l'ai déjà croisé aux douanes.

20 juillet 2009

74. Subtil message

Oui, oui. Vous avez bien vu une moto sur la dernière photo de la chronique précédente. Subtil comme message, non? En effet, j'ai racheté une moto il y a quelques jours afin de continuer mon voyage.

Mais comment, Harry?!?, direz-vous, Ça fait déjà 7 mois que tu es en cavale et tu parles de rester encore un bout?!? C'est qu'on s'ennuie de toi, tsé! Je sais, je sais... ce n'est pas facile de se passer de moi (hum, hum), mais voyez-vous, mon propre patron m'a fait réalisé que je suis en train de vivre un rêve et que je dois en profiter à fond pendant que j'y suis. Il est-tu pas assez génial ce Gary? On ne peut demander un meilleur patron.

Elle est donc d'un rouge vif et d'un blanc pétant, les couleurs nationales du Pérou. Elle est jeune, jolie et arrive nouvellement de la Chine. Elle n'a que 5 kilomètres au compteur. Au repos, elle ronronne comme une chatte en chaleur, et avec un peu d'essence, elle sait rugir comme un lion en colère. Depuis 5 jours, elle attend sa plaque d'immatriculation afin quelle puisse finalement partir pour Buenos Aires, en Argentine.

Ici, on me traite régulièrement de fou, tout comme on l'a déjà fait une multitude de fois en Amérique centrale, du Guatemala au Panama. Eh oui, une autre folie de ma part, mais quelle douce folie! Vous ne croyez pas?

Sa soeur qui l'a précédée se nommait Gordita (petite grosse). Celle-ci, comment devrais-je la surnommer? Vous avec des suggestions?

Que le voyage continue!



PS: J'aimerais bien savoir qui est "Oncle mononcle" qui me laisse de gentils commentaires.

17 juillet 2009

73. Au revoir mes petits...

Je vous ai enseigné mathémathiques, biologie, espagnol,
anglais, communications, dessin, histoire, médecine, etc...
...vous ai cuisiné des bons p'tits plats canadiens...
...vous ai montré les bienfaits de la folie...
...encore, et encore...
...j'ai joué avec et contre vous...
...on s'est amusés plus d'une fois...
...on a fêté plus d'un joyeux anniversaire......on a dansé ensemble à en perdre le souffle......on a même construit un four artisanal
pour cuire des p'tites pétaques savoureuses...

Oui, on a vécu tous ensemble une multitude de moments
intenses en un mois et demi. Mon coeur a battu
et bat toujours pour vous tous, mes petits amours.

Mais aujourd'hui, il est temps de nous dire au revoir.
Un à un, vous me serrez dans vos bras, en silence.
Mais la force de vos étreintes dépasse les paroles,
au point où je ne peux, moi non plus, retenir mes larmes.

Edison, Delia, Avelino, Isabel, Eliana, Daniel,
Eduardo, Luis, Ernest, Maria Luz, Virginia, Alfredo,
Lisette, Hussein, Adriana, Carlos, Walter, Sergio,
Edgar, Brigit, Wilfredo, Ruth, Vladimir, Flor de Maria,
Jhulinio, Liz, Rosi, Jimi, Maria Fernanda, Viviana,
Magdiel, Isirada, Percy, Emerson, Richard, Marvin,
Roger et Gloria... je serai toujours avec toi.

C'est le coeur gros, je te dis...

AU REVOIR
(et à bientôt, j'espère)

16 juillet 2009

72. J-1: Isabel

Je vous présente Isabel. Isabel vient de se joindre à l'INTI il y a une semaine. Elle a 8 ans et est très timide, tout comme ses notes scolaires d'ailleurs. Sa tante nous l'a emmenée en nous implorant désepérément de l'aider. Comment refuser?

Isabel est une boîte à surprises. Chaque jour, elle nous dévoile un nouveau talent caché. Lundi, Isabel se met à chanter d'une voix d'ange. Mardi, Isabel danse la salsa, la bachatta et le Michael Jackson en se donnant timidement en spectacle devant une galerie émerveillée. Mercredi, Isabel me dessine un paysage bucolique aux milles couleurs. Jeudi, Isabel confectionne, pour la première fois, un magnifique collier de perles et d'étain à faire rougir Monsieur Birks. Puis vendredi, elle s'insère peu à peu dans la mellée du match "masculin" de soccer et fait dévier, inextremis, des ballons que je n'ai pu bloquer.

Que deviendras-tu donc Isabel, toi, petit bout de femme aux multiples talents? Que te réserve ton lointain future? Seras-tu une autre Picasso au féminin? Deviendras-tu actrice ou cantatrice dans un grand théâtre à Lima? Danseras-tu pour pour le prochain roi de la pop?

Va petite Isabel. Soit tout ce que tu peux être, sachant que je serai toujours avec toi.

15 juillet 2009

71. J-2: Avelino

Je vous présente Avelino. Avelino fréquente l'INTI depuis sa création il y a 10 ans. De 0 à 2 ans, il a vécu une vie tout à fait normale. A l'âge de 2 ans, un médecin lui a malheureusement donné de la cortisone afin de contrôler ses réactions allergiques à la campagne. A cause de cette erreur médicale, celui-ci a démontré quelques mois plus tard, des graves signes de retard d'apprentissage et d'adaptation sociale... Aujourd'hui, à l'âge de 29 ans, Avelino sourit et arrive a vivre une vie sociale grâce à tout l'appui qu'il reçoit de l'INTI.

Avelino vous salue en vous serrant les deux mains à la fois, en les croisant. Il adore les biscuits à saveur de fraise et la crème glacée aux pépites de chocolat. Avelino adore Michael Jackson. Chaque note de musique est pour lui une excuse pour danser follement et chanter à tue-tête. Son espagnol est pour moi un défi quotidien, mais j'arrive tout de même à le déchiffrer.

Que deviendras-tu donc, mon Avelino? Que te réserve ton lointain future, toi à qui on a laissé aucune chance dès le départ? Seras-tu chanteur, musicien ou peut-être même, père de famille?

Va Avelino. Soit tout ce que tu peux être, et plus encore, sachant que je serai toujours avec toi.

14 juillet 2009

70. J-3: Delia

Je vous présente Delia. Delia a 11 ans, provient d'un milieu familial difficile et il y a longtemps qu'elle s'occupe seule d'elle-même. Lorsqu'elle n'est pas à l'INTI, elle travaille très tard dans la rue à vendre des caramels et chocolats. Delia possède un personnalité particulière et n'est pas gênée pour deux cennes. Par exemple, elle s'amuse à saluer ainsi les travailleurs municipaux qu'elle croise dans la rue: "Bien le bonjour messieurs les ingénieurs de ma ville. Non, non, ne vous arrêtez surtout pas pour moi, je ne fais que passer. Bonne journée!" ...vous voyez le style?

Delia est curieuse comme un chat et affectueuse comme un pot de colle. Elle adore les mathématiques, mais compte toujours sur ses doigts. D'ailleurs, elle trouve dommage qu'elle n'en aie que dix. Delia chante comme un ange, déteste danser, mais adore dessiner.

Que deviendras-tu donc, petite Delia? Que te réserve ton lointain future? Seras-tu politicienne nouveau genre? Deviendras-tu artiste au talent débordant? Ou peut-être journaliste investigatrice de la corruption de ton gouvernement?

Va Delia. Soit tout ce que tu peux être, sachant que je serai toujours avec toi.

13 juillet 2009

69. J-4: Edison

Je vous présente Edison. Edison a 9 ans et fréquente l'INTI depuis moins de deux semaines. Malgré le fait qu'il vient d'une famille extrêmement pauvre, un sourire illumine son visage à chaque instant. Il est un élève brillant, mais ne le sais pas encore. Il déteste les mathématiques et adore interagir avec les gens. Edison dessine comme il respire, naturellement. Donnez-lui un crayon et il saura vous ébaucher d'un jet une carte du monde avec une précison impressionnante. Edison a l'énergie d'un réacteur nucléaire et bouge comme une balle de ping-pong. Il est né joueur de soccer exceptionnel. Je n'ai d'ailleurs jamais réussi à le déjouer.

Que deviendras-tu donc, petit Edison? Que te réserve ton lointain future? Seras-tu le prochain Pablo Neruda à la plûme de velour? La prochaine star de soccer qui bottera le ballon et le derrière de l'équipe espagnole? Ou peut-être seras-tu principal acteur de la révolution qui guette ton pays, ton continent?

Va Edison. Soit tout ce que tu peux être, sachant que je serai toujours avec toi.

4 juillet 2009

68. Péché dominical

Nous sommes dimanche matin. Le soleil brille et réchauffe les sourires autour de moi. Les rues grouillent de gens décontractés qui déambulent main dans la main. Moi, j'ai envie de m'offrir un petit péché mignon, genre de plaisir que je ne me suis pas offert depuis des mois.

Suite à une délicieuse grasse matinée, je me dirige vers le quartier historique de San Blas. Sur mon chemin, je me procure la presse du jour. J'arrive au Café Jack's et m'installe au bar. D'un large sourire, je commande un café latté ainsi que leurs gigantesques crêpes maison à saveur de bananes (denrée rare par ici). Mmmmm! Mes papilles gustatives ne s'en peuvent plus et pleurent de joie ( i.e. salivent abondamment).


Deux heures durant, tout autour de moi cesse d'exister: la serveuse qui cours inlassablement de droite à gauche, le moulin à café qui gronde, le voisin tonitruant, etc. Tout disparaît alors que je plonge dans un autre monde, celui des nouvelles locales et internationales. Armé de mon meilleur español et de mon esprit critique, j'attaque la page couverture.


Non, non. Le personnage que vous voyez en première page n'est pas le Bonhomme Carnaval version péruvienne, mais bien le Président Garcia qui tente de calmer la gronde populaire générale avec un remaniement ministériel. Pas fort coco. Surveille tes fesses, tu es le prochain en ligne pour un coup d'état.

En page 7, on annonce une cinquième victime de la grippe AH1N1 au Pérou ainsi que la fermeture de toutes les écoles du pays pour le prochain mois. Je tourne la page car je ne supporte pas voir un enfant mourir.


En page 13, la Bolivie menace de sanctionner le Chili qui utilise massivement les eaux de son fleuve transfrontalier. Les deux pays lèvent le ton d'un cran et remettent sur la table une querelle vielle de cent ans. Au fait, à qui appartient l'eau des fleuves et rivières?


En page 29, le dialogue entre la dictature hondurienne et le président légitime récemment expulsé est au point mort. Ça regarde mal: le conflit risque de durer. Vous gagez combien que dans tout ce brouhaha politique, c'est le peuple du Hondras qui y perdra le plus.


En page 35, deux équipes locales se sont affrontés hier et l'une d'entre elle a gagné 3-1. Ils se disputent la coupe à coup de millions de dollars et de testostérone. Comprendrai-je un jour l'engouement presque religieux des fans sportifs? Pourtant, j'essaie.


Et en page 47, en tout petits caractères, on annonce une moto usagée supposément en bon état, à un prix raisonnable et discutable. Hum...