12 janvier 2009

15. À la conquête des Mayas

Jovy et moi partons pour les ruines de Tulum vers midi. Étant donné qu'elle n'aime pas conduire, je prends le volant. Je connais rien des règles de conduite mexicaines, mais tant pis, j'apprendrai sur le tas.

Après quelques priorités brûlées, 2-3 klaxons et injures à mon égard et un crissements de pneus, on finit par arriver sur l'autoroute. Ouf! Ils sont fous ces mexicains. Tulum est à 1 heure vers le Sud. On parle, on parle et on parle encore de tout et de rien, mais en espagnol uniquement. Elle a l'air de comprendre ce que dit...cool!

Sur la route, on arrête à Akumal, un petit village côtier qui abrite le lagon Yal-ku. C'est ici aussi qu'elle a vécu il y a quelques années. Jovy fait preuve d'un charme insistant envers le gardien à la guérite afin de nous laisser passer quelques minutes, le temps de zieuter un peu. Ça marche (y'a des fois comme ça où j'aimerais aussi être une femme). On marche dans une mini-jungle qui s'ouvre à nous sur un spectaculaire paysage: un lagon d'un bleu azure à faire rougir tous les cieux. Wow! L'eau y est si limpide qu'on voit à plusieurs mètres. Il y a plusieurs trucs qui y nagent: des poissons exotiques, mais surtout des snorklers (corps humains flottant avec tuba).

Quelques coups de volant plus tard et nous sommes à Tulum. Nous entrons dans la cité maya datant de plus de 2 millénaires. Je marche de bâtiment en bâtiment en lisant soigneusement chaque plaque descriptive. Il fait une chaleur torride et le soleil tape. Jovy me dit qu'il y a une plage magnifique et peu connue tout près d'ici. Vous n'aurez jamais vu un gars lire aussi vite...allez hop, on file!


Le paysage est prenant. Le vent souffle les vagues éphémères rendent l'âme contre la plage. À l'horizon, les bateaux de pêche oscillent inlassablement. Une envie de baignade, de mer et de liberté monte en moi. Le moment suivant, je me retrouve à la cime d'une vague qui me soulève sur son passage. Croyez-le ou non, mais c'est ma première baignade depuis une semaine que je côtoie la côte. Je jubile et Jovy en fait de même. L'oscillation de liberté dure comme ça plus de 2 heures. On ressort de l'eau comme des raisins secs.


Face au soleil qui s'alourdit, je souris en me rappelant mes lointaines origines d'insulaire grec...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Ya te dije hoy que estas muy guapo?

Anonyme a dit…

WOW, quel périple... non mais je t'envie Harry... à te voir à la chaleur comme cela alors qu'ici à Québec on gèle depuis 5 jours... il n'en faudrait pas beaucoup pour que je fasse comme toi et que je vende tout pour faire comme toi....

On dit que les voyages forment la jeunesse... ou permettent de rester jeunes ;-))

take care!!!
Line F.

Anonyme a dit…

Salut Harry,

C'est un plaisir de suivre ton périple. Profites-en!

P.S.: J'ai montré tes photos à ma fille de 3 ans et elle n'a dit qu'un mot : WOW!!!

Sylvain Charron

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