Comment s'y rendre maintenant?... Je commence par les 30 minutes de bateau pour revenir sur le continent. Suivent les 15 minutes de bus pour revenir plus près de Cancun. Alors se bousculent les 10 minutes de taxi partagé avec un couple de français de Lyon pour aller jusqu'à la station de bus, mais...non!...le chauffeur de taxi me dit qu'il connaît un gars pas loin (dont il ignore le prénom) qui peut me conduire jusqu'à Playa del Carmen en deux temps trois mouvements, ce qui me sauverais une bonne heure de route pr rapport à l'autobus.
Il me demande 500 pesos (50$) pour la course. Je réplique instantanément en mexicain: « No manches guey! » (i.e. Bien voyons donc mon vieux! ...ou... Get the fuck out! en anglais). S'en suit une féroce négociation du prix de 500 à 250 pesos. Puis, dans un autre taco (ceux qui ne se mangent pas) du tonnerre, on file à la vitesse de la lumière vers ma destination. C'est bizarre, je ne trouve pas de ceinture de sécurité...
Sur place, je replace ma coiffure toute ébouriffée par le voyage hyper-spacial et fait signe à Jovy, qui vient d'arriver. On pars pour un petit tour de ville à pied, en commençant par la jolie plage. Il fait un temps à faire rêver un québécois 12 mois par année. La ville est une forteresse touristique, mais fort sympathique. Plus on s'éloigne de la plage, plus je vois le vrai quotidien des playadelcarméniens (Petit Harry, page 817).
On atterrit dans un petite binerie typiquement mexicaine (qui ferait peur aux touristes). On y sert devinez quoi?...des tortillas! Mais elles sont si savoureuses qu'on en commande une deuxième fois! Miam! Et encore miam! On continue le repas et les discussions dans un mignon petit café à proximité. À bout de souffle, je retourne à l'hotel, non sans se donner rendez-vous demain pour aller conquérir Tulum.
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