14 janvier 2009

17. Bélize: le choc!

Je quitte donc le Mexique pour le Bélize. Je pacte mes p'tits en vitesse, car je me rends compte qu'il ne me reste que quelques minutes avant d'attraper l'autobus (qui passe qu'une fois par jour). Dans la rue, je fais signe à un taxi...à deux...à trois...et finalement à un quatrième qui s'arrête. Il a déjà 2 passagers. Je prends une chance et j'embarque. À 5 minutes du départ, j'achète mon billet et je saute dans le bus. C'est bizarre, mais c'est le troisième autobus que je prends qui a des trous de balle dans le pare-brise, directement en face du chauffeur...étrange.

On chemine quelques minutes avant d'arriver à la frontière. On débarque pour passer à la douane mexicaine, puis à celle du Bélize. Mais merde!!! Je me rends compte (seulement maintenant) qu'ils parlent anglais ici! Mais mon immersion espagnole!?! Bon allez...un peu d'anglais ne me fera pas de tort. Au fur et à mesure que nous cheminons sur la route, je vois l'espagnol se dissiper au profit de l'anglais. Les enseignes ne disent plus « Casa de Pedro », mais bien « Jim's place » ou « John's bar ».

Le paysage change: l'eau y est maintenant omniprésente. Pas sous forme de jolies plages, mais plutôt en marais et canaux. Les maisons aussi changent d'allure; elles ont revêtu un style qui ressemble à celui des états américains du Nord-Est (Maine, Vermont, Massachusetts), mais sur pilotis. Un peu comme la Hollande, les terres du Bélize se situent au niveau de la mer.


Fait intéressant. Le Bélize était une province du Guatemala jusqu'en 1861. Ces derniers l'on « échangé » à l'Angleterre contre la construction d'une autoroute entre les deux capitales (on se croirait dans un jeu de Monopoly). Malheureusement, les British n'ont jamais honoré leur partie du deal et la chicane dure toujours...

À mon arrivée à Bélize City, c'est le choc. En sortant du bus, j'évite de justesse une chèvre qui coure après une poule. Le terminal ressemble vraiment à une grange. Je marche dans les rues et je me fais accoster trois fois la minute pour un taxi, des objets divers ou du bon stock pas chers. Il se trouve que je n'ai besoin d'aucun des trois et je passe mon tour. Certains se montrent hyper-harcelants et entrent dans ma bulle. Je ne me gêne donc pas pour péter froidement la leur. Inutile de vous dire que ma première impression de ce pays n'est pas la meilleure.

Dans cette jungle urbaine, je fini par débusquer une chambre abordable. La sympathique tenancière, Chakira, me donne un bon conseil: « Harry, in Belize, if you're not looking for trouble, you won't find it. Good luck! ». Charmant comme conseil, non?


Malgré tout, je sors plus tard faire un grand tour de ville à pied, question de prendre le pouls. Je reste sur ma première impressions...


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