25 juin 2009

64. La jungle en folie

Ça fait déjà quelques jours que je vous aie offert une chronique. Je sais, je sais, je vous néglige un peu, mais ce sont ces petits monstres qui me prennent beaucoup de mon temps ces jours-ci. Je dois redresser les 4x3=11, 12-7=6 et 32/4=9, et ce, pour des élèves de 4, 5 et 6ième année...vous voyez le portrait? Pas facile. Pour cette raison, je me suis offert une petite pause de ma bande futures Enstein.


J'irai donc passer 4 jours dans la jungle péruvienne. Mais que vas-tu donc faire dans le fin fond de la jungle, Harry? C'est simple: la directrice de l'orphelinat m'a gentiment invité, en compagnie de ses 2 fils, à me familiariser avec un tout autre monde, sa ferme ancestrale.

Quatre heures de route ont à peine suffit pour nous rendre sur une autre planète. Soudain, notre chauffeur s'arrête en plein milieu de nulle part, décharge nos bagages et rebrousse chemin. Je crois à une blague, mais non, c'est la fin de la route et il nous faut marcher une demie heure afin d'arriver à la ferme. Avoir su, j'aurais amené mon mulet...


Près de 250 mètres plus haut, une clairière s'ouvre à nous et une jolie maison de campagne nous attends. Wow! Le paysage est stupéfiant. Je suis entouré de montagnes massives et colorées de toute la palette de verts, du plus brillant au plus foncé. Je jubile. Et juste au moment où j'allais verser une larme de joie, la chienne de service, Quilla, me projette parterre en me léchant le visage. Beurk!!!


Mais pas le temps de contempler les oiseaux qui roucoulent. La situation est critique: le maître de l'endroit, Cipriano, nous informe que la source d'eau naturelle ne fournie plus depuis ce matin. On est complètement à sec. En deux temps trois mouvements, on remplace les bagages que j'ai en mains pour une machette et un pique, puis on me pointe le haut de la montage avoisinante. Nous devons suivre la source et trouver le bouchon si on ne veut pas finir en raisins secs.


La montée est chaude et abrupte et mon corps sue de toute son eau. Je regarde les 3 gorgée qui restent dans le fond de ma bouteille et les implore de ne pas s'évaporer en dévissant le bouchon. Tout comme dans un film d'Indiana Jones, nous traçons la route à coup de machette. Quelques centaines de mètres plus haut, nous arrivons enfin. Là, une source coule allègrement directement du glacier avoisinant. Mais où est donc le bouchon? Il n'y a pourtant pas de castor ici. Gratte, gratte, creuse, creuse, et vlan!!! On trouve le bobo: un genre d'écureuil géant avait décidé de jouer au sous-marin et a bouché la tuyauterie. Je suis un peu soulagé que Cipriano ne l'a pas gardé pour souper. Yé. À notre retour à la ferme, l'eau coule à flots. Excellente occasion pour faire des réserves...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je viens de lire les trois épisodes...je suis plus accro à ton blog qu'un soap. Days of Harry's life! Bien meilleur et plus enrichissant. Hahaha!!!

C'est hallucinant le bagage culturel qui logera pour toujours dans ton grain de café. J'espère que tu seras fidèle à tes visites dans ma classe et que tu partageras avec nous ton histoire.

Cocotte! xxx

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