26 janvier 2009

25. L'ABC espagnol

Vous savez, il y a une raison à ma venue à Antigua: apprendre l'espagnol dans une de ses écoles réputées. C'est grâce à ma chère amie Nancy que je suis ici, au beau milieu d'un des plus magnifiques endroits au monde. Tu sais, c'est tout un cadeau que tu m'as fait Nancy! Je ne sais encore comment te remercier, mais je trouverai bien...

Donc, aujourd'hui est mon premier jour d'école. Oui, oui, tout comme les enfants du primaire: sac au dos, pomme à la main et trottinant sur le chemin de l'école. Pour m'y rendre, je marche, allègrement, une quinzaine de minutes de la famille adoptive jusqu'à ma classe.

Mais ne vous imaginez pas une classe conventionnelle avec des bancs d'école, plusieurs élèves et un professeur unique comme nous la connaissons. Non, non. Mon école est une cour intérieure où se trouve une terrasse à ciel ouvert. À l'ombre, se nichent quelques petites tables où s'assoient un professeur et un élève.

Nous nommes près d'une dizaine d'élèves à converser, questionner et échanger avec notre propre professeur privé de 8h00 à midi (avec une pause de 3 minutes à 10h). Inutile de vous dire que, depuis 20 ans que je ne me suis pas assis sur un banc d'école, quatre heures intensives d'espagnol me frient littéralement le cerveau. Ouf! Et c'est la faute de cette gentille dame, mon prof: Patty.

À midi, les neurones en feu, je retourne sans tarder vers ma famille d'accueil qui m'attend avec un bon repas (j'imagine!). À mon arrivée: surprise. Un couple que je ne connais pas est aussi assis à table. On me les présente comme étant les beaux-parents de William, le fils ainé qui se mariera dans 2 semaine.

À prime bord, ils ont l'air gentils et discutent bien normalement avec moi. Mais rapidement, ça se corse lorsqu'on amène la bière nationale du Guatemala (la Gallo) sur la table... ayayayayaye-euh! Disons que de midi à 18h...euh...bin...vous comprenez...c'est-à-dire que...vous savez...ils sont comme ça ici. Ils sont si accueillant, qu'ils vous font sentir comme si vous étiez de la famille. Et comme de fait, au bout de la deuxième bière (seulement), je me retrouve invité au mariage de Wiliam le 8 février prochain. Ils m'ont promis de me faire gouter à leur Téquila. J'aime mieux pas y penser...

Inutile de vous dire que je n'ai pas fait mes devoirs d'espagnol ce soir-là. Ça commence mal...


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Disons que ça change un peu des cours d'espagnol du YMCA...

Renaud

Anonyme a dit…

"Cré" Harry!!!
Vive les mariés. C'est tout un privilège que tu as. Vas-y et festoie à leur façon. C'est un joli bain culturel.
Cocotte XXX

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